Depuis que j'ai goûté le baba au rhum de William Lamagnère à la Closerie des Lilas en décembre dernier, j'ai sacrément envie d'en réaliser un. Dans un moment d'égarement, j'ai choisi ce dessert dans une brasserie rennaise pourtant connue pour ses plats bien maîtrisés. Et le serveur de me servir mon baba, et de me le couvrir de rhum... Il était bon mais imbibé d'alcool, le goût n'y était plus.
Alors j'en parle à ma copine Anne-Marie, j'en parle à Coco... Et ce midi, voilà que Coco me ramène son baba rhum exécuté dans la matinée.
Déjà, elle m'épate par sa détermination. Ensuite, elle me sidère par son côté kamikaze. Coco n'a pas choisi la facilité. Entendez, elle a choisi le baba king size et non individuel. Je remarque que le gâteau en lui-même est sacrément bien réussi. Esthétiquement, il est parfait. Par ailleurs, Coco a joué l'originalité. Quoi du rouge, de l'orange pour la décoration ? Eh bien, non, Coco choisit du jaune, c'est-à-dire de l'ananas bio pour décorer...
Bref, il est beau son baba, mais encore faut-il qu'il soit bon? Coco "tremble".
Mais vu la maîtrise du gâteau, je me dis qu'elle n'a pas dû rater son sirop... Je la connais trop, elle est délicate. Jamais de la vie, elle ne va refaire la bourde de "mon" serveur... à savoir être trop généreuse en rhum...
Eh bien, ma Coco, elle a assuré. Il est bon son baba. Ni trop sec, ni trop arrosé. Elle trouve pourtant que par endroits il n'est pas assez imbibé au centre.
Pour un premier essai, je trouve le résultat honorable. Alors on a dégainé "Sensations" de Philippe Conticini, le baba au rhum est à la page 369... et on a regardé comment assurer un trempage homogène...
J'ai la pression... et je n'ai surtout pas de moules individuels à baba... :)